Pablo Picasso - La muse - 1935
(Journaliste El Paìs): -Bonjour Madame. Merci à vous de nous accueillir chez vous et de nous faire découvrir votre univers.
(La muse): -Bonjour. C'est un plaisir de vous recevoir.
(J EP): -Tout d'abord, pour nos lecteurs qui ne le sauraient pas encore, je pense qu'il est important de rappeler que vous êtes la muse principale de Pablo Picasso. Alors, voici ma première question: qu'est-ce que cela vous fait d'être le modèle d'un si grand artiste?
-Vous savez, Pablo connait beaucoup de monde. Par les temps qui courent, énormément de femmes souhaiteraient être à ma place, à poser devant lui. Mais ce n'est pas toujours une partie de plaisir... Les journées sont parfois longues et Pablo est un homme très exigeant.
(J EP): -Que voulez-vous dire par "exigeant"?
-Pour peindre, Pablo doit être dans des conditions idéales. La lumière, le jeu d'ombres et un tas d'autres facteurs doivent être réunis pour qu'il fasse d'une simple toile vierge un véritable chef d'oeuvre. Si ces conditions ne sont pas respectées, il peut rapidement devenir désagréable et trouver tout ce qui l'entoure de trop.
(J EP): -Auriez-vous une anecdote concernant ces mythiques coups de colère de monsieur Picasso?
-Oui. Par un beau jour d'été, nous étions dans sa maison à Malaga et il me représentait sur une toile. Or, un oiseau assez imposant se faisait un plaisir de passer un nombre de fois incalculable devant la fenêtre qui était pour nous seule source de clarté. Pablo commença alors à s'énerver et à faire en vain de grands gestes pour faire fuir la bête... Dans son énervement, il fit tomber un tableau (à grande valeur sentimentale pour lui) qui s'empala sur la rampe d'escalier, ce qui le déchira. Il me fit alors comprendre que la séance était finie pour le jour et je fis mise à la porte en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...
(J EP): -Vous a-t-il recontacté dans les jours qui ont suivi?
-Non, je n'eus pas ne nouvelles de lui six semaines durant, puis un beau jour il vint frapper à ma porte en me demandant de poser à nouveau pour lui.
(J EP): -Un final somme toute assez heureux! Merci beaucoup Madame de nous avoir accordé ce bref entretien. A très bientôt, aurevoir.
Claire Gerkens (3c)
(La muse): -Bonjour. C'est un plaisir de vous recevoir.
(J EP): -Tout d'abord, pour nos lecteurs qui ne le sauraient pas encore, je pense qu'il est important de rappeler que vous êtes la muse principale de Pablo Picasso. Alors, voici ma première question: qu'est-ce que cela vous fait d'être le modèle d'un si grand artiste?
-Vous savez, Pablo connait beaucoup de monde. Par les temps qui courent, énormément de femmes souhaiteraient être à ma place, à poser devant lui. Mais ce n'est pas toujours une partie de plaisir... Les journées sont parfois longues et Pablo est un homme très exigeant.
(J EP): -Que voulez-vous dire par "exigeant"?
-Pour peindre, Pablo doit être dans des conditions idéales. La lumière, le jeu d'ombres et un tas d'autres facteurs doivent être réunis pour qu'il fasse d'une simple toile vierge un véritable chef d'oeuvre. Si ces conditions ne sont pas respectées, il peut rapidement devenir désagréable et trouver tout ce qui l'entoure de trop.
(J EP): -Auriez-vous une anecdote concernant ces mythiques coups de colère de monsieur Picasso?
-Oui. Par un beau jour d'été, nous étions dans sa maison à Malaga et il me représentait sur une toile. Or, un oiseau assez imposant se faisait un plaisir de passer un nombre de fois incalculable devant la fenêtre qui était pour nous seule source de clarté. Pablo commença alors à s'énerver et à faire en vain de grands gestes pour faire fuir la bête... Dans son énervement, il fit tomber un tableau (à grande valeur sentimentale pour lui) qui s'empala sur la rampe d'escalier, ce qui le déchira. Il me fit alors comprendre que la séance était finie pour le jour et je fis mise à la porte en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...
(J EP): -Vous a-t-il recontacté dans les jours qui ont suivi?
-Non, je n'eus pas ne nouvelles de lui six semaines durant, puis un beau jour il vint frapper à ma porte en me demandant de poser à nouveau pour lui.
(J EP): -Un final somme toute assez heureux! Merci beaucoup Madame de nous avoir accordé ce bref entretien. A très bientôt, aurevoir.
Claire Gerkens (3c)
Commentaires
Enregistrer un commentaire