Pierre Alechinsky - Le monde perdu - 1959
Je suis là,
je ne bouge plus, j'ai froid, j'ai l'impression de mourir petit à petit. Je
ressens la terreur dans le monde extérieur. Je ne peux plus rester ici dans
cette sorte de cabane de fortune. Ma seule chance de survie, c'est de rejoindre
la lumière, le reste n'est que malheur et terreur. Mes parents sont morts. La
traversé va être difficile avec tous ces démons. Je ne sais pas si je vais y
arriver, je ne supporte pas ces visages de souffrances, ces visages défigurés.
Je n'ose même pas imaginer la peur de l'extérieur mais la lumière est tellement
belle que je me dois de la rejoindre.
Alexandre Van Lancker
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